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Logis et dépendances sont bâtis en pan de bois et torchis. Les bâtiments conservés ont une ossature simple associée à un colombage serré. Les poteaux de forte section font la hauteur du bâtiment, que celui-ci comporte ou non un étage. Ils reposent sur de grosses pierres de soubassement, et un mur solin en mSllon supporte la sablière basse assemblée à tenons et mortaises dans les poteaux. Dans les bâtiments agricoles, les sommiers sont assemblés dans les poteaux soit à tenon traversant chevillé par deux clavettes, soit à enfourchement, la tête du sommier saillant alors sur l'extérieur. Ce mode d'assemblage ne se rencontre que rarement sur le logis, où le sommier est assemblé dans la face interne du poteau.
Au XVIe et au XVIIe siècle, l'écartement des pièces du pan de bois est à peu près équivalent à la largeur d'une colombe. Cet écartement augmente progressivement au cours des XVIIIe et XIXe siècles pour correspondre à la largeur de deux colombes. Le colombage élancé fait la hauteur d'un étage, sans être interrompu par une sablière intermédiaire. Cependant, il est souvent renforcé par une lisse, pièce de bois horizontale appliquée contre la paroi et chevillée sur chaque colombe. Dans les rares bâtiments du XVIe siècle conservés, les écharpes, pièces obliques de contreventement, sont dissimulées au revers de la façade, ne laissant visible qu'un colombage strictement vertical. Au XVIIe siècle, ces écharpes deviennent visibles et coupent les colombes. Elles vont se multiplier au cours du XVIIIe siècle : trois ou quatre, voire cinq pièces courbes ou droites sont groupées dans les angles formés par les poteaux et les sablières. Les charpentiers augerons ont su tirer parti des bois courbes pour ces pièces obliques, renforçant ainsi leur résistance.
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