MATER DOLOROSA
PERGOLESI - VIVALDI
Dimanche 15 juillet - 18h
Abbatiale Notre-Dame puis Grande Halle
SAINT-PIERRE-SUR-DIVES
Le Stabat Mater dolorosa est un texte sacré extrêmement poignant car il reflète la douleur et la compassion d’une mère qui voit mourir son fils dans de terribles souffrances, donnant ainsi une dimension humaine à l’agonie du Christ et à la déploration de la Vierge. Ce poème liturgique, écrit au XIIIe siècle par le franciscain Jocopone da Todi - au moment où émerge le culte marial et où l’on reconnaît que les femmes ont une âme ! - résista à son interdiction par le Concile de Trente grâce à l’engouement des fidèles et au respect de nombreux compositeurs.
Quelques jours avant sa mort prématurée au monastère de Pozzuoli, Giovanni Battista Pergolesi (1710-1736) remet sa partition manuscrite au duc de Maddaloni. Illuminé par la grâce juvénile, la ferveur, la sensibilité et la théâtralité du compositeur napolitain, ce Stabat Mater reste l’un des plus beaux et des plus émouvants de toute l’histoire de la musique religieuse.
Son interprétation sera suivie par celle de concerti pour flûte, violoncelle et cordes d’Antonio Vivaldi (1678-1741), composés pour les jeunes filles orphelines ou déshéritées de l’Ospedale della Pieta à Venise.
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LES ACADEMICIENS
sous la direction de Jean-Marie Ségrétier
Camille Poul, soprano - Jean-Michel Fumas, alto
Simon Heyerick, violon 1, Jasmine Eudeline, violon 2,
Frédéric Baldassare, violoncelle, Philippe Foulon, viole de gambe et violoncelle, Benjamin Perrot, théorbe, Jean-Marie Ségrétier, flûtes à bec, François Guerrier, clavecin et orgue
Concert et apéritif
Plein tarif 17 €
Tarif réduit 14 €
Tarif jeune 8 €
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De 14h à 17h30 : visite guidée du Jardin conservatoire pour découvrir les fleurs qui ornaient les autels selon le calendrier des fêtes religieuses.
Tarif réduit sur présentation du billet de concert.
18h : première partie du concert dans l’abbatiale
19h : seconde partie du concert sous la Grande halle
20h : apéritif à base de fleurs
Fondée en 1011 par la comtesse Lesceline, tante de Guillaume le Conquérant, l’abbatiale Notre-Dame s’élève au-dessus de la plaine comme un somptueux phare de pierre. La Grande halle (XIIIe-XVIe siècles et importantes restaurations après l’incendie du 17 août 1944) abrite toujours un marché hebdomadaire le lundi matin.
En coproduction avec l'Académie régionale de musique ancienne de Lisieux.
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